Le cinéma avant après, 225 pages
				
De l'incidence éditeur
				
				
Plan du site
				
Actualités
                
Audio / Vidéo
                
Éditions ouvertes
                
Publications
                
Recherches
                
                
Autour de l'ouvrage :
				
France Culture,  La suite dans les idées,
				
Le cinéma avant après
				
Entretien avec Emmanuel Moreira,
				
Débrouiller le contemporain
				
Entretien avec Yves Citton,
				
Le cinéma avant après
				
Article : Yves Citton,
				
Le retour de l'objectivité
		
			
 
		     		 
		     		 
		     		 
		     		 
		     		 
				
				Agencer des séquences de manière à faire d’un film l’espace d’un récit et faire du cinéma, est-ce tout à fait la même chose ? Telle est l’étrange question dont ce livre entreprend de justifier les raisons et les enjeux. Il ne s’agit pas par là de constituer une théorie générale de l’art cinématographique, encore moins une histoire de cet art. S’appuyant sur un certain nombre de données théoriques et philosophiques d’une part, sur quelques cas de films d’autre part, l’ouvrage établit que le cinéma, pour des raisons techniques majeures liées aux propriétés des appareils d’enregistrement sans lesquels il n’existerait pas, n’a jamais eu lieu qu’à l’écart d’attendus majeurs de la culture et de la philosophie. Repérer cet écart, c’est comprendre pourquoi tant de plans ont été des opérateurs sensibles aptes à configurer une forme d’expérience des choses et du monde. Des qualités de cette aptitude, le livre fait l’étude et l’éloge. Sont-elles encore, ces qualités, tout à fait d’actualité ? Rien n’est moins sûr. L’économie de l’audio-visuel qui s’est développée depuis la télévision et que le numérique accentue à sa façon attend à l’évidence des films en nombre. Mais cette attente ne va pas sans une paradoxale reprise en main de la puissance rythmique singulière des appareils d’enregistrement.